Quelle utilisation du blogging scientifique pour les étudiants ?
Buongiorno !
Ce billet sera consacré à
l’utilisation du blogging scientifique au sein de la communauté étudiante, plus
particulièrement sur les apports que celui-ci peut avoir dans nos études. Ici,
c’est dans le cadre de la licence que nous évoquerons son utilité. Ce propos
s’appuiera donc sur les notions étudiées dans le cadre de notre cours de
« Cultures Numériques pour historien.nes », mais aussi sur un
ressenti personnel vis-à-vis du blogging scientifique et de ses problématiques.
Blogguer en licence ? Utile
ou futile ?
C’est en effet dans le cadre de
ce projet sur le thème du blogging que nous écrivons nos premiers billets.
L’idée d’ouvrir un blog scientifique en licence ne traverse pas les esprits
étudiants, et pour cause, cela susciterait un certain nombre de problèmes. Nous
avons évoqué dans l’avant-propos le problème de scientificité concernant nos
travaux. En effet, nous n’avons que rarement été chargés de mener des travaux
de recherche dans le cadre de notre licence qui reste, de la L1 à la L3, une
formation permettant avant tout d’acquérir des connaissances et de la
méthodologie. Dans cette formation, la question de la recherche ne se pose que
tardivement, lorsque doit se faire le choix du Master.
Il faut aussi et surtout tenir
compte du ressenti que les étudiant.es peuvent avoir quant à leur légitimité
d’écrire. Le blogging scientifique est avant tout l’affaire de spécialistes que
nous ne sommes pas (encore). C’est la raison pour laquelle nombre d’entre nous
ne prennent pas l’initiative de blogguer des billets relatifs à des
problématiques scientifiques. Cependant, une fois les compétences acquises,
nous pouvons nous rendre compte que l’écriture de billets – comme ceux qui
alimentent ce blog par exemple – a du sens. Ainsi, ces écrits trouvent leur
légitimité au sein de la communauté scientifique, même dans une moindre mesure.
Blogguer en fin de licence dans le
cadre de ce projet peut alors être perçu par les étudiant.e.s comme une
initiation à ce que seront plus tard – s’ils existent – leurs futurs carnets de
recherche.
Le blogging scientifique, une
histoire « à portée de clic »
Comme nous venons de le voir,
l’utilisation « active » du blogging scientifique en licence n’est
pas toujours pertinente. Cependant, les étudiant.e.s sont de grands
lecteurs/trices d’histoire vulgarisée. Si la pratique du blogging est décriée
par certains universitaires hostiles au numérique et à la vulgarisation, elle
est en revanche souvent utilisée par les étudiant.e.s dans des buts multiples.
Nous pouvons d’abord constater
que les carnets de recherche ainsi que les articles de vulgarisation trouvent
leur usage dans le travail quotidien des étudiant.e.s. Il est en effet plus
simple de rechercher un billet qui aborde précisément les thématiques qui nous
intéressent dans le cadre d’un devoir, que de défricher parfois toute une
bibliographie à la recherche d’un chapitre de vingt pages. C’est un gain de
temps qui permet également un saut qualitatif. La plupart du temps, les
billets que nous utilisons sont rédigés par des spécialistes dont les pratiques
de vulgarisation rendent des sujets complexes parfaitement accessibles aux étudiants.
Par exemple, il est bien plus
aisé pour nous de nous informer sur les thématiques de recherche de nos
enseignant.e.s au travers de leurs billets de blog. Leurs thèses étant
difficiles à appréhender au niveau de la licence – puisque nous ne disposons
pas encore de tous les bagages pour les comprendre – leurs carnets de recherche
nous permettent de nous intéresser à leurs travaux. Rendant ainsi leurs
recherches à notre portée, iels suscitent un intérêt à la fois pour leur
discipline ou plus globalement, pour la recherche. Faisant de leurs carnets
« Une « vitrine » de leur activité scientifique. »
Nous pouvons donc comprendre que
le blogging est une pratique qui tend à devenir essentielle en ce qui concerne
les travaux des étudiants. Il faut retenir avant toute chose que ce sont la
vulgarisation et la diffusion large de l’histoire qui donnent à cette dernière
un élan d’accessibilité. Tout ceci étant permis, nous venons de l’expliquer,
par la rédaction et la diffusion de billets abordant de manière « moins érudite »
des thématiques précises.
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