Le blogging scientifique : une multitude de projets


¡ Hola ! 


La multitude des blogs scientifiques pose dans un premier temps problème quant à l’appréhension et il est de plus difficile de les dénombrer. Prenons l’exemple de la plateforme Hypothèses.org qui héberge les sources open.editions où en plus d’être nombreuses, les sources sont de formes diverses et variées. Cela constitue aussi bien un avantage qu’un inconvénient mais il est possible de contourner cet inconvénient en affinant ses recherches.

Les blogs participent activement au maillage scientifique puisqu’ils permettent, comme l’explique Véronique Temperville, « d’assurer une vitrine à la recherche ».

Les blogs permettent de plus de former une identité numérique et valorisent les programmes de recherche car pour les chercheurs, ils servent de véritables laboratoires.

« en France dans ma génération, je suis tout seul (...). Mon objectif est politique, c’est-à-dire que si je veux créer une institution, (...), il faut occuper les médias pour arriver à un moment donné à ce que quelqu’un me dise : “bon, qu’est-ce que l’on fait ?” ». – Bernard Andrieu.

Keith Stuart parle de « MARKETISATION OF ACADEMIC DISCOURS* ». Elle explique ainsi que les blogs sont des outils de mise en contact de groupes sociaux différents avec des transferts de connaissances d’un corps de métier à un autre. Véronique Temperville parle alors de « relais » et elle prend l’exemple des billets de « Cultures et politiques arabe » qui sont par exemple repris dans d’autres sphères qu’il s’agisse de la sphère médiatique avec le journal Vendredi ou de la sphère professionnelle avec un site dédié aux enseignants.


TOUT CITOYEN A ALORS ACCÈS À L’ETUDE SCIENTIFIQUE


Les blogs permettent, et ce qui donne leur multiplicité, la production et l’élaboration de la pensée tout en permettant l’échange critique. Échange critique, notamment avec le fait que n’importe quel individu lambda puisse déposer un commentaire. Ce qui est également un avantage et un inconvénient. Avantage car cela peut permettre de faire avancer la recherche scientifique mais inconvénient puisque comme nous l’avons vu, n’importe quel individu lambda peut collaborer. Il faut noter cependant que certains blogs suppriment des commentaires en raison du caractère pléthorique et difficilement gérable. Il y a même des blogs sans interface de commentaires, comme l’exemple du blog de l’historienne Isabelle Paresys qui dit « Non, moi j’ai empêché que les gens discutent, parce que ce n’est pas le but. C’est vrai qu’il y a cette fonction-là au blog. Pour moi c’est un site internet à moindre coût, ce n’est pas pour m’en servir comme blog pour échanger. Je n’ai pas le temps de m’amuser à gérer... J’ai suffisamment d’e-mails comme ça ! ».

Le blog est donc un objet de transmission du savoir de part son aspect polymorphe car en effet il permet l’accès entre autre à des analyses des relations internationales contemporaines avec le blog Classe Internationale qui est tenu par des étudiant.e.s de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; au recensement des références à l’Antiquité dans la culture populaire et la culture de masse contemporaines avec Antiquipop ou encore des archives des contenus de conférences avec Philolarge.


* Marketing du discours académique


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