Le blogging scientifique et les étudiants des pays en développement


Hello ! 

Dans le cadre de notre cours en cultures numériques pour historiens nous avons eu à appréhender les questions liées à l’utilité du blogging scientifique pour les étudiants, les chercheurs et autres utilisateurs dans la recherche et la diffusion du savoir. Devant les moyens techniques donc financiers plus ou moins considérable que demande le blogging scientifique (ordinateur, Smartphone, tablette, internet…) nous avons été tentés de nous poser la question suivante : Le blogging scientifique n’enlève-t-il pas à la connaissance, au savoir et à la recherche leur valeur universelle ? Leur accès n’en serait-il pas limité ?


Les étudiants issus des pays en développement, exclus de l’accès à la connaissance ?


Le blogging occupe aujourd’hui une place considérable dans l’acquisition et la diffusion des connaissances surtout en milieu universitaire. Cependant comme nous l’avons signalé, blogguer demande un certain nombre d’outils technologiques. Si dans les pays dits développés cela reste une chose simple et très accessible, la réalité est toute autre dans les pays en développement. En effet, dans ces pays où il n’y a pas de grands progrès technologiques, un très grand nombre d’étudiants ne disposent ni d’ordinateur, ni de Smartphone et beaucoup d’universités ne disposent pas non plus de salle informatique. Blogguer devient alors un casse-tête pour les étudiants. A cela s’ajoute la très mauvaise qualité de la connexion qui a un débit très faible.

Faire du blogging scientifique relèverait donc d’un luxe que bon nombre d’étudiants et parfois même de chercheurs ne peuvent se procurer. Les maigres bourses d’études attribuées à quelques rares étudiants qui ne sont pas données sous des critères sociaux ne peuvent pas permettre l’achat d’outils de qualité et en quantité suffisante pour mener à bien des projets de blogging. Bref le train-train quotidien du citoyen lambda de ces pays, plus particulièrement celui des étudiants, fait que les priorités sont ailleurs. Comme viser à assurer les besoins primaires : manger, boire…

Devant cette situation où tout se fait maintenant à travers la technologie, ne pourrions-nous pas craindre que l’étudiant d’un pays en développement soit un peu lésé par rapport aux autres qui sont dans les pays dits développés ?

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